Daugthers

Allez, vu que je me suis fais absente pendant un bon moment, je m'en excuse, et vous offre un début d'histoire dans un monde futuriste....

Alia avançait à travers les couloirs sombres. Le peu de lumière la faisait souvent buter contre les murs froids et gris, d’une pâleur presque bleue.

Des barbelés enroulés autour de son bras droit la faisait horriblement souffrir, mais elle passait au delà. Elle était venue libérer sa sœur et c’est elle qu’elle recherchait ainsi en arpentant les couloirs de la tour Mondrybel.

Pour le moment, personne n’avait remarqué son absence, mais cela ne saurait tardé. Elle avait échoué en se faisant elle même capturer, mais désormais, elle n’avait plus le droit à l’erreur ; d’ailleurs Mick et Angel étaient prévenus.

Elle arriva enfin où elle savait trouver sa sœur : dans la chambre du baron, individu grotesque fait de poulpe et d’homme. La terre étaient remplis de ces êtres venus d’ailleurs, s’emparant du mal être que connaissait la terre afin de se l’approprier.

Elle ouvra la porte, d’abord doucement, puis complètement. Sa sœur était agenouillée face à l’unique fenêtre que connaissait la pièce.

Elle était vêtue et coiffée de la même façon qu’elle même : un long tissu noir lui recouvrait les jambes et les hanches, tandis qu’elle ne portait rien au dessus ; ses seins étaient à nu, ses avant bras couvert de ce que l’on peut nommer « gants », et un collier de chien du même tissu lui encerclait le cou. Ses cheveux étaient noués en une queue de cheval tandis que de chaque côté de son visage une tresse retombait jusqu’à ses épaules. Mais ce qui l’effraya le plus était les marques qu’elle possédait sur le ventre...et la texture verte qu’elle avait au niveau de la poitrine.

Elle se précipita derrière elle, passa ses mains sur la tache verte, et murmura : « je suis là maintenant, nous allons nous en aller ».

Et sa sœur de répondre d’une manière distante : « Ils arrivent, ils sont bientôt là ».

Alia, savait qu’Ardémys parlait de Mick et Angel. Ardémys en effet était médium…et c’était bien sûr une des raisons pour laquelle Mondrybel en personne avait voulu procréer avec elle.

Alia releva sa sœur qui semblait avoir été droguée. Son regard brun était vide, elle semblait à peine reconnaître sa sœur.

Alia trouva un tissu et commença à nettoyer la substance verte, et quand elle eu fini, elle remarqua qu’au même endroit se trouvait un tatouage vert en forme de triangle. Son regard croisa celui de sa sœur, mais ce dernier restait totalement vide. Sa sœur n’était pas apte à lui apprendre quoique ce soit sur cette marque.

Alors sans plus attendre, elle commença à courir hors de la pièce, dans les sombres couloirs, tenant de la main sa sœur cadette.

Dès qu’elles furent dans le couloir, Alia s’arrêta net. Elle tentait de se souvenir d’où elle était rentrée ; cela n’allait pas être une mince affaire. A peine eut-elle cette pensée, qu’un homme poulpe, les mollusques, comme on les appelait, fit son apparition à l’une des extrémités du couloir ; il portait une arme à laser à la main. Alia ne réfléchit pas à deux fois, elle coura jusqu’à tourner à droite ; un laser vint se fondre dans le mur qu’elle venait de quitter. Sa sœur l’avait suivi, mais Alia avait l’impression de la traîner.

Elle continua malgré tout à courir jusqu’à la seule porte de ce nouveau couloir.

Le mollusque avait fait de nouveau son apparition, toujours muni de son unique arme. Son visage était visqueux mais avait malgré tout l’apparence de celui des hommes, et à la place des bras, il possédait six tentacules, tandis que ses jambes étaient bien celles de l’Homme.

En le voyant, Alia s’agrippa à la poignée tentant en désespoir d’ouvrir la porte…mais cette dernière restait muette. Elle ne s’ouvrait pas.

Content de voir ses proies pris au piège, le mollusque se dirigea vers elle, l’air décidé.

Tandis qu’Alia s’excitait sur la poignée, Ardémys semblait absente.

Le mollusque la toisa du regard mais se dirigea vers Alia, qui se sentit soudain impuissante.

Tandis qu’il la plaquait contre le mur, sa sœur ne bougeait pas.

Il commença à embrasser ses seins, non, plutôt à les aspirer avec un bruit de succion à faire frémir ; ses tentacules quant à elles s’étaient nouées autours d’Alia qui ne pouvait que se laisser faire ; elle priait en son for intérieur qu’il ne la viole pas…elle ne supporterait pas de sentir son sexe visqueux et aussi agile qu’une langue, à ce qu’elle en savait, la pénétrer.           

Soudain, des coups se firent derrière la porte, des personnes tentaient tout simplement de rentrer. Le mollusque délaissa alors Alia, juste le temps de s’écarter de la porte pour laisser le passage.

Astéryde n’avait pas bougé, et Alia s’apprêtait à l’agripper et à courir loin de ce monstre.

Mais à son grand soulagement Mick et Angel firent leur entré en pulvérisant littéralement de leur armes à nouvelles énergies le mollusque.

 




15/08/2009
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